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Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dys...

Troubles de la mémoire et de la concentration.

Nous pouvons vous aider. Depuis les années 80 Elisabeth Nuyts a consacré sa vie à étudier, chercher et trouver des solutions pour aider les personnes ayant une étiquette de Dys. Ses découvertes ont été récompensées du prix "Enseignement et Liberté" en 2002.

Il existe des solutions ! Ne restez pas seul ! Contactez nous. 

    Si vous vos enfants ou vos élèves souffrez de :

- dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, dysorthographie 

- de troubles : de l'attention, de mémoire, de la concentration et/ou du comportement

- de mal être       

n'ayez pas peur, ces problèmes ne sont pas définitifs.

    Les dysfonctionnements ne sont dûs, la plupart du temps, qu'à des circuits neuronaux qui ont été mal ou insuffisamment montés.  Et les autres problèmes, quand ils ne sont pas liés aux premiers, découlent souvent soit de perceptions encore trop peu conscientes, soit d'apprentissages trop rapides ou trop mécaniques. Vous pourrez en venir à bout dans  1 à 2 ans de travail, voire 6 mois. Un remède miracle ? Non. Ma "Logopédagogie NUYTS-VAILLE", dont j'ai déposé la marque en 2018, pour la protéger de malfaçons, est le résultat de 40 années de recherches sur le terrain pour comprendre ces dysfonctionnements cognitifs, y remédier - même tard - et mieux encore, les éviter dès l'enfance.

 

 

   Ex-traductrice de conférences internationales, puis professeur d'anglais au collège et au lycée, j'ai abandonné celui-ci pour pouvoir élever nos enfants. Mais ce travail en lycée m'a beaucoup apporté. C'est en effet l'une de mes terminales qui m'a dit un jour : "Madame, vous nous demandez toujours de réfléchir. Mais apprenez-nous à réfléchir !". Cela a a changé toute ma vie. Je ne savais pas que cela s'apprenait. Il me fallait donc chercher à comprendre comment le cerveau fonctionnait chez les uns et chez les autres, et comment chacun pouvait développer ses propres capacités en stimulant et respectant son propre cheminement vers un raisonnement conscient.

   Je me suis alors consacrée chez moi au soutien de personnes en difficultés cognitives, et j'ai complété ma formation en travaillant pendant 9 ans en supervision avec un psychologue cognitiviste, docteur en éthique et formé à "La relecture" de Jeannine Guindon à Montréal. De plus j'ai analysé de très nombreux ouvrages de chercheurs en neurologie, psychologie et pédagogie. Les travaux de Madame Montessori et de Monsieur de La Garanderie m'ont aussi beaucoup apporté. J'ai alors pu faire le lien entre tous ces différents domaines  et ce que j'observais sur le terrain.   

    C'est sur le terrain en effet que j'ai pu comprenre dès les années 90 le rôle essentiel de la parole dans l'apprentissage conscient, et le danger d'imposer la lecture et l'écriture silencieuses trop tôt. A partir de là, en multipliant les expériences, j'ai d'abord compris comment on sort de la dyslexie et de la dysorthographie, puis peu àpeu comment on peut les éviter. Le premier ouvrage que j'ai alors publié sur mes découvertes, "L'école des illusionnistes", m'a valu, en juin 2002, le Prix Enseignement et Liberté octroyé par un jury de Membres de l'Institut de France et de Recteurs d'Académie.

    C'est pour aider les parents et les enseignants que j'ai concentré mon ouvrage "Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, troubles de la mémoire. Prévention et remèdes"sur les explications pédagogiques.  

    Présentation de ma logopédagogie : Ce livre  est très simple à comprendre car il s'appuie sur une multitude d'analyses de cas. Pour bien saisir le problème et pouvoir aider, il faut garder en mémoire qu'à la naissance très peu de circuits neuronaux sont déjà construits dans la tête d'un enfant. C'est à son environnement - et notamment la famille et l'école - qu'il reviendra de sortir celui-ci du simple mimétisme infantile pour lui apprendre à faire le va-et-vient nécssaire entre intuition et conscience. Et j'explique là comment faire.

    Voyant la multiplication des problèmes d'écoute, de concentration, et de difficultés d'apprentissages au primaire, ma famille s'est alors jointe à moi pour construire une pédagogie qui sollicite toujours et les circuits intuitifs et les circuits conscients du cerveau. Nous avons donc écrit les livres et les dossiers que je vais vous présenter succinctement.

    Dans les livres, les explications sont très détaillées et débouchent sur des exercices d'application. Dans les dossiers, nous avons joint au livre d'autres types d'exercices qui permettent à l'élève, quel que soit son âge, d'intégrer de façon ludique et personnelle les apprentissages enseignés.

    Pour améliorer la concentration : le dossier "Exercices de concentration". Si on apprend à l'enfant à verbaliser toutes ses perceptions, à dire ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il touche, ce qu'il fait, ce qu'il pense, et SI on sollicite énormément sa curiosité en lui apprenant à poser des questions intelligentes, et à faire des liens logiques, il va pouvoir se concentrer peu à peu et construire des circuits conscients. C'est l'objectif de ce dossier, c'est aussi celui de la formation que fait notre fille Béatrice Vaillé sur "Les Prérequis".

    Dans notre civilisation du verbe tout doit être mis en mots. En verbalisant toutes ses perceptions et en faisant le va-et-vient entre intuition et conscience, chacun pourra alors intégrer à long ou très long terme les nouvelles connaissances acquises. Et puisque les circuits analytiques conscients sont quatre fois plus lents que les circuits intuitifs, il faut aller très lentement au début. Le cerveau intuitif - analogique et rapide - reconnaît ce qui a été déjà vu. Il pourra donc ensuite prendre la relève, si bien que la lenteur ne sera nécessaire qu'au début. Cependant, comme dans tout apprentissage complexe, il ne faudra sauter aucune étape.

    Contre la dyslexie : le livre "Ecrire-Lire sans dys...". C'est là une méthode d'apprentissage ou de réapprentissage de la lecture et de l'écriture visant à construire dès le départ des circuits neuronaux corrects, donc conscients. Dans la lecture et l'écriture de notre langue alphabétique, il faut partir du code, le b.a. ba. Allant de la forme de la lettre à la lettre, il faut ensuite passer à la syllabe, puis de la syllabe au mot, et du mot à la phrase. Mais il ne faut pas en rester là. Traduire des signes en sons ne suffit pas. Il faut ensuite chercher le sens de la phrase. Le sens évident bien sûr mais aussi les informations  que l'on peut en déduire sans jamais trahir l'auteur. Le tout doit être fait en parlant à voix haute à la maison et, en classe, en chuchotant. C'est ainsi que peu à peu cette voix s'intériorisera et que l'on pourra alors l'entendre dans sa tête même lorsqu'on lira ou écrira silencieusement. Contrairement à ce que l'on croit, cela n'est pas du tout inné. C'est le résultat d'un apprentissage conscient, donc au départ verbalisé. Et c'est indispensable à la construction de la logique analytique, de la pensée personnelle, et donc de l'autonomie.

    Contre la dysorthographie et le mal-être : le dossier "La Grammaire structurante". La dysorthographie est souvent liée à la dyslexie. Mais quand les fautes sont essentiellement grammaticales, cela vient d'un apprentissage qui a mis l'accent sur la forme et la place des mots avant de travailler le sens de la phrase. Ma "Grammaire structurante", conçue pour remédier à ce manque, apporte en fait beaucoup plus. S'appuyant toujours sur le sens, l'apprentissage en vécu de notre grammaire française permet de SE percevoir SOI acteur de ses propres actions, en lien avec les autres et en lien avec le monde. SE percevoir SOI agissant consciemment dans l'espace et dans le temps apporte énormément sur le plan psychologique. Cela a aidé beaucoup de personnes, enfants et adultes, à sortir d'un mal-être profond.

   C'est ainsi notamment que ma grammaire en vécu m'a permis de donner le goût de vivre à un jeune qui, après une TS (tentative de suicide), avait dit à ses parents effarés : "Comment voulez-vous que j'aie envie de vivre quand je ne sais même pas qui je suis ?". D'autres ont été particulièrement séduits par l'accent mis sur le sens de la conjugaison. Un adulte m'a dit : "Cela a changé ma vie de comprendre que le futur n'est pas simplement ce qui va arriver, mais que ça peut être ce que je prépare maintenant. Je me sens donc responsable."

    Contre la dyscalculie. Pour les mathématiques, là aussi il ne faut sauter aucune étape, et la manipulation est essentielle à la compréhension de la numération et des opérations de base. D'une façon générale il ne faut enseigner aucune règle sans démonstration préalable. Le dossier "Mathématiques pour tous" a été écrit avec mon mari et notre fille Béatrice Vaillé, tous les deux scientifiques.

   Mon mari - Joseph Vaillé - a ensuite écrit "Un peu de physique pour tous" afin qu'élèves et étudiants connaissent l'origine des découvertes. En effet celles-ci partent toujours de l'observation minutieuse de la réalité. Si l'on veut stimuler des intelligences créatives, il faut éviter d'enseigner des formules toutes faites sans les avoir expliquées en présentant l'histoire de leur découverte. Sans liens logiques explicatifs, une règle a du mal à s'intégrer dans la mémoire consciente à long terme.

    Pour construire ou reconstruire la mémoire du texte lu et découvrir le plaisir de lire, mon mari, notre fils Christophe et moi-même avons écrit "Plaisir de lire, compréhension et mémoire". Notre fille - Béatrice Vaillé - nous a rejoints pour le tome 2 qui va sortir bientôt. Dans ces 2 tomes nous analysons en profondeur de beaux textes, en nous appuyant sur une multitude de questions fines suivies de reformulations.

   Vous y trouverez aussi des exercices de vocabulaire portant sur les nuances. Nous avons eu la preuve en effet au cours de ces dizaines d'années de recherche, que c'est grâce à la précision du vocabulaire et à la finesse du questionnement que les informations passent du cerveau intuitif au cerveau conscient, là où les choses seront comprises et mémorisées pour longtemps. Alors il ne faut pas réduire le questionnement à de simples questions de reconnaissance.

   Par exemple, si dans le texte l'auteur nous dit : "Le soleil s'était caché toute la matinée", il convient de demander : "Quel temps a-t-il fait ce jour là ?" (réponse : matinée grise et peu ensoleillée), plutôt que : "Qu'avait fait le soleil ce jour-là ?" (réponse : il s'était caché).

   Une fois que le texte a été analysé phrase après phrase, pour en chercher le sens profond, le lecteur devra en reformuler toutes les idées avec ses propres mots. Cette reformulation, précédée ou suivie d'un plan, lui permettra d'intégrer personnellment les informations lues, et donc de les mémoriser correctement . Bien sûr, au début, ce travail prend du temps, mais quand le processus est bien mis en place, il s'automatise et se déroule ensuite beaucoup plus rapidement.

    Du fait que nous continuons nos recherches, alimentées par nos échanges avec nos stagiaires et nos analyses des manuels scolaires, de nouvelles  informations nous ont paru importantes à signaler. D'où les notes que nous avons ajoutées et que nous enrichissons au fil du temps.   

Témoignages

  • D’une enseignante

    Chère Madame. Depuis le début de l’année, je m’attache avec mes élèves à utiliser ce que j’ai appris cet été, et les résultats obtenus sont spectaculaires. Je suis absolument  passionnée par cette façon d’aborder les différentes matières. Quel plaisir de voir les petits CP commencer les soustractions à retenues avec leurs buchettes, en comprenant parfaitement chaque étape,… et les plus grands, quand on aborde les divisions, les fractions ou les nombres décimaux… Les copies ne posent plus aucun problème. Chaque « difficulté » grammaticale s’explique par le sens et ne s’apprend plus au travers d’une règle qu’on apprenait par coeur, sans la comprendre. Ma manière d’enseigner a complétement changé. Chaque point étudié a un sens.
    J’avais un élève l’année dernière que je n’arrivais pas à intéresser et à faire progresser malgré ma bonne volonté et la sienne. Cette année, il fait des progrès impressionnants, même en orthographe.
    Je n’avais pas pleinement réalisé pendant le stage à quel point vos travaux étaient merveilleux, et c’est vraiment en classe avec les enfants que j’en ai pris conscience. J’ai moi-même compris beaucoup de choses et réalisé que je n’enseignais souvent qu’une technique. J’ai maintenant vraiment conscience de construire des intelligences, des êtres capables de raisonner et de comprendre le sens profond de ce qu’ils font. 
  • D’une maman

    Madame NUYTS. Maman d’un petit garçon qui souffrait de ne pouvoir s’épanouir à l’école (il apprenait tout par coeur sans comprendre), et soucieuse de voir de nombreux enfants dans son cas, ou encore agités comme s’ils couraient après un manque, je me suis adressée à vous pour chercher des réponses à mes questions.
    J’ai travaillé avec vous la grammaire et toutes ses subtilités, le verbe ETRE, le verbe AVOIR et leur sens profond. Ce fut un vrai  régal ! J’ai découvert avec vous la finesse de la langue française et fus surprise du changement que ce travail opérait en moi. En arrivant, c’était comme si je vivais à l’extérieur de moi-même, comme si la vie se déroulait devant moi sur un écran de cinéma. Peu à peu, en étudiant, c’est comme si je me rapprochais des premiers rangs pour enfin pouvoir trouver la force de plonger dans l’écran, dans cette vie pour me l’approprier et la savourer pleinement. Ma vie prend enfin un sens dans le monde qui m’entoure et dans lequel je trouve MA place.
    En venant vous voir, je suis venue chercher des outils pour les enfants, et c’est moi qu’ils ont traversée. La vie est belle !!!
  • D’une orthophoniste

    Pour mon travail d’orthophoniste, j’ai acheté votre livre « La grammaire structurante ». Je vous écris pour vous faire part des progrès des enfants grâce à vos méthodes.
    . Je travaille particulièrement le sens des mots, du « je » (et des autres pronoms), du verbe être et avoir, des conjugaisons. J’aime utiliser les exercices riches en vocabulaire, en phrases expressives et précises.
    . J’aborde depuis peu les mathématiques avec la manipulation, l’explication orale, puis l’écrit.
    Ce que j’aime c’est que tout se tient et a du sens. Pour les enfants, c’est aussi une découverte du français d’une façon concrète, je les vois s’épanouir, réussir, prendre confiance en eux, réaliser ce qu’on leur demande, faire des liens, prendre goût à la réflexion, comprendre où il faut aller etc…
    D’apathiques, ils deviennent moteurs, de tristes, ils esquissent des sourires, de désintéressés, ils se transforment en enfants qui participent, questionnent et sont curieux de tout…

    Nouveautés

        Nous avons en septembre 2023 mis à votre disposition un nouveau "Cahier d'exercices de Lire-Ecrire sans dys ...". Son format plus grand nous a permis d'aérer le texte. Un plus grand écart entre les lettres s'est avéré nécessaire aux apprentis lecteurs qui n'ont pas encore bien construit leur vue consciente.

       Ce cahier est à travailler en même temps que le livre du maître "Ecrire-Lire sans dys ...". Il est en effet indispensable de travailler en même temps la lecture et l'écriture car ces deux apprentissages conditionnent la réussite scolaire à venir. L'introduction du livre du maître vous en expliquera la progression et vous servira de guide.

    Pourquoi ces 2 livres ?

    - Nous nous sommes efforcés de traiter ces apprentissages essentiels de façon complète en tenant compte du contexte actuel, car les enseignements antérieurs au CP ont évolué et n'apportent souvent plus les préambules nécessaires.

    - Dans son introduction le livre du maître précise les dispositions à prendre pour faciliter ces apprentissages et en donne les raisons. Il s'adresse aux parents, aux enseignants et aussi aux adultes qui veulent reprendre les bases mal construites.

    - L'apprentissage des lettres est précédé de celui des éléments constitutifs de ces lettres - traits, ronds, boucles, cannes - ce qui permet de bien les écrire.

    - Des dessins de fines frises colorées sont là pour affiner la vue et l'organisation spatiale des moindres détails.

    - Les voyelles sont travaillées les premières car c'est grâce à elles que l'on entend les consonnes. De plus la mémoire consciente ne peut intégrer plus de 7 (plus ou moins 2) éléments sans établir de liens entre eux. Donc il faut partir des voyelles et non des 26 lettres de l'alphabet. 

    - Au départ les lettres sont de grande taille et bien espacées pour en faciliter la vue. Des flèches guident leur écriture. Constamment l'élève est convié à coordonner sa parole à ses gestes. On lui fait dire je vais faire dans la phase préparatoire, je fais en même temps qu'il écrit, puis j'ai fait ; comme cela il apprend tout natuellement et sans effort à intégrer la notion du temps qui l'oriente sur ses circuits neurologiques conscients. 

    - Les syllabes sont travillées très progressivement en réservant un soin particulier à celles qui peuvent entraîner des difficultés, notamment par l'introduction de la notion de voyelles douces (ce, ci - ge , gi) et voyelles dures (ca, co, cu - ga, go ,gue, gui). Dans les premiers mots qu'elles forment, elles sont reliées entre elles par un petit trait oblique afin qu'aucune ne soit sautée. 

    - De la syllabation on passe aux mots, puis à la phrase dont on cherche le sens. On ne donne jamais un mot à lire sans en avoir travaillé toutes ses syllabes. D'une façon générale, tout est mis en oeuvre pour que l'apprenant ne soit jamais mis en présence d'une difficulté sans avoir reçu au préalable tous les éléments nécessaires à son traitement.

    - Chaque leçon commence par une devinette. Pourquoi ? Pour construire le raisonnement analytique du cerveau conscient qui est stimulé par le questionnement et qui met en place les liens logiques.

    NB - Pour les étrangers, il est recommandé de leur apprendre à lire dans leur langue maternelle. Sinon, leur lecture risque de ne rien évoquer pour eux tant qu'ils n'ont pas acquis un vocabulaire conscient suffisant en français.

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